Article co-écrit avec Sia Partners.
Depuis le 11 mars 2020, le monde est plongé dans une crise provoquant un impact fort sur l’organisation du travail. Les gouvernements ont pris des mesures pour tenter d’enrayer le virus, mais les conséquences sur l’économie sont considérables. Il devient crucial de revoir les objectifs et les priorités des entreprises, mais aussi les risques majeurs pouvant les affecter. En effet, en situation de crise, les fraudes se multiplient, en témoigne le triangle de la fraude qui se vérifie d’autant plus en cette période. Les opportunités sont plus que présentes, des pressions pèsent sur les employés, et les fraudeurs se justifient par un contexte instable et précaire. Il s’agit donc de déterminer dans quelles mesures les risques de fraude évoluent face à une crise inédite et sans précédent.
La fraude, même en temps de crise, demeure d’usage. En effet, les tentatives fraude augmentent durant les périodes incertaines ou fluctuantes. De nombreuses raisons peuvent expliquer la recrudescence de la fraude au sein des entreprises dans ce contexte particulier.
Avec une séparation des tâches complexe, une communication amoindrie et des erreurs en nette augmentation, le travail des salariés a évolué et devient plus laborieux.
La fraude externe est elle aussi toujours présente. Les entreprises continuent en effet d’exercer et de proposer leurs services.
À l’évidence, les conditions de travail se sont transformées, et les priorités ont été revisitées. Les dirigeants ont moins de visibilité sur le travail des employés, sur les activités et sur les résultats. Les mécanismes de contrôle interne ne fonctionnent plus à pleine capacité et les dispositifs d’alerte sont en suspens en raison de la distance. L’inconsistance des contrôles internes permet aux fraudeurs et aux cybercriminels d’agir de façon plus sereine et plus ciblée. Le paradoxe veut que bien que les risques soient davantage présents, les équipes d’audit et de contrôle interne ne peuvent plus se déplacer et n’ont ni l’habitude ni les moyens de fonctionner à distance. Les entreprises ne possèdent pas de moyens adaptés ne peuvent pas mettre en place des moyens importants pour effectuer les contrôles. Ces éléments mettent en péril les comptes et la santé financière des entreprises de manière significative.
Il ne fait aucun doute que cette crise met en exergue la nécessité de prendre en compte de nouvelles variables pouvant influencer les entreprises. La crise a obligé les firmes à user de créativité et d’inventivité pour pouvoir accomplir leurs tâches malgré un contexte changeant. L'audit interne se transforme afin de pouvoir s'adapter aux nouveaux défis que représentent la crise.
Serait-il donc possible de créer de nouvelles façons de contrôler à distance, notamment plus efficaces ?
Une approche d’automatisation du contrôle interne permet de détecter les anomalies en continu : erreurs, fraudes, processus à corriger, problème de paramétrage de l’ERP. Si cette approche permet de gagner un temps considérable, elle présente également l’avantage de pouvoir être mise en œuvre à distance indépendamment du contexte, pour pouvoir prévenir les risques actuels et ceux de demain.
Dans le cadre d’une étude menée par Sia Partners et Supervizor, nous aimerions connaître vos enjeux face à cette crise. Nous vous invitons à remplir ce formulaire en moins de 5 minutes.