Arkema est un groupe français spécialisé dans la chimie et les matériaux de performance. Avec plus de 20 000 employés et un chiffre d’affaires avoisinant les 8 milliards d’euros, le groupe se positionne parmi les plus grands groupes industriels français. Depuis plus d’un an maintenant, Arkema travaille avec Supervizor afin d’automatiser ses procédures de contrôles comptables. L’entreprise a accepté de témoigner lors de la non-conférence de l’IFACI sur son usage du logiciel.
L’activité du groupe est telle qu’il y a une nécessité pour Arkema de répondre à de nouveaux défis en termes d’audit et de contrôle internes. En effet, ces dernières années, le groupe s’est concentré pour produire davantage de produits et services de spécialités. Il en résulte une multiplication d’entités plus petites, et plus dispersées.
Le contexte sanitaire depuis 2019 impose également de nouveaux défis quant aux mesures d’hygiène et aux contraintes de déplacement. De plus, la situation économique s’étant considérablement dégradée, il est essentiel pour de nombreuses entreprises de réduire drastiquement les dépenses.
Pour transformer son audit, Arkema a choisi deux solutions. La première est d’effectuer et d’augmenter le nombre d’audits courts avec le moins d’outils possibles, et uniquement les nécessités. Pour cela, un référentiel réduit sera utilisé, un seul auditeur sera en charge de la mission qui ne durera qu’une dizaine de jours.
La deuxième solution est l’audit digitalisé sur la base de données extraites de l’ERP. Plusieurs contrôles automatisés standards seront donc réalisés, tout en étant à distance. Ces deux dispositifs permettent de doubler la productivité du contrôle interne de l’entreprise.
Arkema a donc fait un retour sur son utilisation de Supervizor et rapporte ce que le logiciel a changé dans leur façon d’auditer. Tout d’abord, la couverture de contrôle est différente. Des sujets importants, sans lien avec l’ERP, ne sont pas traités avec l’audit à distance comme la gouvernance ou la conformité. De plus, le profil de l’auditeur est nécessairement différent, car ce dernier doit avoir une bonne maîtrise de la comptabilité et des systèmes d’information.
La préparation de l’audit est elle aussi différente, car il est important d’extraire les données pour les rendre fiables et justes.
Le déroulement de l’audit est nécessairement modifié, car une fois l’extraction considérée comme fiable, l’analyse est lancée et est très rapide
Selon Arkema, la volumétrie d’anomalies potentielles analysées est plus que raisonnable, et le CFO qui a pu être sollicité pendant l’analyse a manifesté des retours positifs
La mise en place de procédures de contrôles digitalisés chez Arkema s’est effectuée étape par étape, de façon consciencieuse afin de ne laisser aucun détail de côté. Une filiale ayant pour chiffre d’affaires 61 millions d’euros en 2019 avec comme ERP SAP Best a été choisie pour ce premier lancement. En tout, c’est plus d’un million et demi de lignes qui ont été analysées et plus de 230 000 écritures comptables différentes composaient le dossier d’analyses. L’import du fichier a duré une quinzaine de minutes, et en 1h30 le diagnostic était établi. Il s’avère que sur presque 300 contrôles effectués durant l’audit, 80 étaient en alerte et 39 en anomalie. Les données ont ensuite été transmises à Arkema pour pouvoir remédier aux anomalies et appliquer les recommandations découlant des analyses.
Pour conclure, Arkema a pu témoigner de son utilisation, de sa satisfaction et de la transformation de ses audits à travers l’outil Supervizor. L’application lui a permis de consolider son plan d’action concernant ses audits et d’allier le manuel et le digital. Depuis 2020, ce sont plusieurs audits qui ont été lancés afin de pouvoir contrôler de près les finances internes. Pour Arkema, il n’est désormais plus question de retourner au contrôle manuel, mais plutôt de continuer son ascension vers le digital, avec Supervizor notamment.
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